1ers jours et 1ères leçons de confinement

D’habitude, je parle plutôt de voyages sur mon blog. A période exceptionnelle, écrits inhabituels…

 

qui l’eut cru ? Qui eut cru que nous serions confinés en 2020 ?

Nos vies ne tiennent à pas grand chose. En un clin d’oeil, tout peut basculer. Le passé m’a déjà enseigné cette règle d’or et il convient de ne jamais l’oublier. Facile à dire ! Le quotidien a tôt fait de reprendre ses droits et la course effrénée que nous menons, ou du moins que je mène à fond les manettes… un job prenant et passionnant, une vie de famille avec 3 enfants, une maison, un mari… et tout cela dans l’ordre ou le désordre!

Ce confinement, dans les premiers jours, apparait comme une pause dans nos vies. On met nos vies de dingue entre parenthèses, on reste à la maison en famille. D’habitude, on fait de telles pauses quand on part en famille plus ou moins loin et plus ou moins longtemps. La famille se recentre alors sur elle-même pour aller à la découverte d’un ailleurs.Au premier abord, ce confinement y ressemble  mais seulement de prime abord. Effectivement, on prend le temps avec les siens. Jeux de société, devoirs, construction, jeux de cartes…

ScXDdSzITj+pX3Y1pyp3Sg

Mais cette « pause » obligée est vite altérée par le virus. Ce maudit virus insaisissable et la peur qui l’accompagne. Cette peur, elle, est bien palpable. Peut-être pas assez, puisqu’il parait que les français sont réfractaires à l’obéissance, mais quoi qu’il en soit cette peur est néanmoins bien palpable.

Peur qui est en fait multiples. Peur pour nos proches, amis, famille, anciens ou jeunes, parents, enfants… Peur pour nos boulots. Peur pour l’équilibre de notre monde. Peur pour l’équilibre de notre système. Peur pour la paix.

Néanmoins, il est important que nous surmontions cette épreuve. Nous avons la chance d’habiter un pays où l’humain est préservé au maximum, peut-être jamais assez, toutefois nos vies et nos entreprises sont aidées par le collectif. Heureux dans ces conditions de ne pas avoir distribué toute la « cagnotte » de l’Etat comme il était demandé par les gilets jaunes… bien sûr, l’Etat pourrait aider toujours plus, mais ne râlons pas et ne nous plaignons pas. Il faudra tâcher de garder tout cela en mémoire pour un perfectionnement futur.

Nous en sommes seulement à nos premiers jours de confinement, le plus dur reste à venir, alors faisons de notre mieux.

Faisons de notre mieux pour vivre cette épreuve le plus sereinement possible. Faisons de notre mieux.

Courage aux soignants, courage aux travailleurs, courage aux familles et courage aux personnes seules.

C’est ensemble et solidaires que nous gagnerons ce combat.

Affaire à suivre.

Laisser un commentaire